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Image de Markus Spiske

LE CHANT DU CYGNE

Le corps de William Codario, neurochirurgien et mélomane obsessionnel, est retrouvé dans l’auditorium privé d’un ami collectionneur, les tympans brisés par le son. Chez la victime, les enquêteurs découvrent des archives sonores rares. Ces enregistrements rituels vaudou ont été dérobés à un institut d’ethnomusicologie et semblent n’avoir aucun lien avec William Codario.
Au fil des investigations se dévoile la figure d’un homme admiré mais isolé, prisonnier de son exigence esthétique et d’une passion pour la musique qui a fini par l’éloigner de sa famille et de ses confrères. Un frère instable, une fille harpiste classique passée à l’électro, un mentor jaloux, une ex-femme arc-boutée sur la maison commune, une jeune maîtresse chasseuse de sons devenue héritière, une suspecte qui tente d’aiguiller Bougainville par le biais du Tarot… tous gravitent autour de la victime, tous détiennent une pièce du puzzle.
Vibrations de la nature, transes vaudou, nappes électroniques, musique qui obsède ou qui soigne… les indices acoustiques s’accumulent jusqu’à permettre la résolution de l’affaire Codario, à condition d’en écouter chaque infime résonance.
Des sous-sols humides des Frigos aux quartiers cossus de Saint-Cloud, en passant par les friches de Savigny et les bureaux aseptisés de l’avenue de France, Bougainville remonte le fil, sans cesser d’interroger ses failles personnelles : sa part d’américanité, son rapport à la ville, l’échec de son couple, le gouffre laissé par la disparition de sa mère.
 

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